Du chemin de fer au pepito: une économie liberale est elle encore possible?

Publié le par aphex

 

Les entreprise n'ont a priori aucun intérêt  à l'instauration d'une liberalisation des marché: la concurence entraine une baisse des marges et donc, in fine, une baisse de la rentabilité du capital. 

Les entreprises auront  tendance à fausser les règles du jeu concurentiel par la création de cartel avec entente sur les prix , par la corruption favorisant la rente etc...

Une économie liberale supose un maintien actif du jeu concurentiel sur le marché des biens et donc l'existence d'institutions de réguliation.

La lutte contre l'entente sur les prix est relativement simple en principe, la lutte contre la corruption l'est tout autant. En revanche il est un biais concurrentiel qui a pris une place concidérable actuellement et contre laquelle la théorie liberale reste démunit: le statut de la propriété intellectuelles.

Anecdotique au 19eme siècle  au moment ou naquit la pensée liberale elle est aujourd'hui au coeur des économie contemporaines.

La propriété est à la fois un pur  monopole et une pure rente. 

Dans une économie liberale pour prendre une image, il n'existerait pas une concurence uniquement entre pepito et granola mais entre 50 producteurs produisant tous des pepito à partir de la même recette de pépito.  Evidement les prix tendraient vers le prix de production le plus faibles à l'avantage du consommateur.

La marque créé de fait un monopole pour l'entreprise productrice.

Le brevet sur le médicament est un autre exemple de rente, l'industrie du cinéma ou de la création de logiciels, l'industrie du luxe etc.

De fait les industries incorporant un "niveau élevé de propriété intellectuelle" sont les secteurs les plus rentables de l'économie contemporaine.

La rente est supposée par les libéraux  aller contre l'interet général du fait qu'elle suppose un prix de vente superieur au cout de fabrication.

Pourtant il existe un secteur d'activité où l'effet de rente s'avère profitable à l'ensemble de l'économie  c'est le secteur du luxe:

en effet un produit de luxe   doit  une partie importante de son prix ... à son prix.  Le consommateur n'achete pas un produit en fonction de sa valeur d'usage, mais en fonction de la valeur symbolique, sa valeur comme "déterminant social". Il achète la possibilité de montrer qu'il peut acheter ce bien.  Le prix elevé necessaire pour donner à un bien cette propriété là peut s'obtenir de trois manières ( souvent combinée entre elles du reste):

en incorporant des matières premières rares  et jugé précisieuse( or soie etc)

en incorporant une quantité importante de travail ( 150 heures de couture pour faire une robe par exemple)

enfin en  ajoutant une marque  collectivement admise comme marqueur sociale (  chanel...)

Ces trois éléments  auront  un impact different sur l'économie général. L'utilisation de matières premières rares en élève le prix ce qui n'est pas à l'avantage du reste de l'économie. L'utilisation de quantité de travail importante en élève le prix et ou en abaisse l'utilité moyenne ( puisse qu'il détourne du travail de la production de valeur d'usage vers la production de valeur symbolique toute de meme moins vitale).

C'est "la marque" qui s'averent être pour une économie  la solution la plus efficace. Pour qu'une marque puisse donner sa valeur à un bien, il faut en construire la notoriété. La dépense pour faire connaitre cette marque  ( publicité) irriguent d'autre secteur de l'économie comme les médias .  La publicité in fine profite au plus grand nombre  en abaissant le cout d'accès à l'information.  De meme que l'organisation de manifestation marketing dans des lieux historique  (le louvre par exemple) finance l'entretien d'un patrimoine commun.

Il est bien plus efficace économiquement  d'avoir juste à coller "dior" sur un t shirt pour le vendre 200 euros que de devoir y incorporer des quantité énormes de travail pour justifier ce prix là.

En gros plus les pauvres travaillent pour les riche moins ils travaillent pour eux même...  

Publié dans bikers-liberaux

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